Les Artefacts

Pendant la guerre sanglante, les célestes donnèrent aux hommes ce précieux artefact pour se défendre contre le déferlement de créatures infernales. Lorsque le mortel le met à son doigt, il se verra doté d'une force colossale une vingtaine de minutes avant que la puissance demandée pour l'activer fatigue son possesseur. A ce jour, il se trouverait dans les fondations d'un bâtiment en ruine, en Italie.

De nombreuses puissances peuvent remercier cet artefact qui leur sauva la vie d'un triste et amer sort. Lorsqu'on remplit le calice de liquide saturé de poison normalement indétectable, sa surface métallique brille d'une lueur iridescente.

Après l'instauration du Grand Jeu et la réécriture de l'histoire, les entités démoniaques firent don aux hommes d'un cadeau venimeux : une lampe emprisonnant en son sein, une entité espiègle. Bien qu'elle puisse exaucer trois vœux, le dépositaire de l'artefact doit mûrement réfléchir aux choix de ses mots avant d'énoncer son souhait. S'il demande une richesse colossale, il peut se retrouver avec une main en or comme l'infortuné Midas ou être transformé en coffre à trésor.

Lorsque la main de son propriétaire s'appose sur les écailles et qu'il émet le souhait d'être protégé, le collier irradie. Le serpent qui fait corps avec le bijou se détache. Long de dix mètres de long, il s'enroule autour de son maître, prêt à le protéger de la menace qu'il pèse sur lui. Il se dissipera lorsque son propriétaire le révoquera.

Les âmes dotées de magisme créèrent ces artefacts afin d'échapper à leur bourreau et leurs maintes tromperies. Grâce à lui, ils ont pu voir la vérité à travers le mensonge. Lorsqu'on regarde à travers son objectif, la longue vue révèle à son possesseur, la forme primaire des éternels, celle qu'ils cachent derrière des artifices ou un corps d'emprunt. A ce jour, il n'en existe que deux exemplaires. L'un serait profondément enfoui sous terre à Venise, l'autre dormirait dans un coffre, dans un des caveaux à Rome.

A l'ébauche du monde, alors que l'humanité était encore à ses prémisses, la Paresse inscrivit dans cet épais livre, des arts profanes. Avant de l'offrir aux mortels, il le dota d'une existence propre. Seule une âme d'une profonde obscurité pourra astreindre le Necronomicon et le forcer à révéler son contenu funeste. Dans ses pages dorment le secret des morts et surtout, comment échapper à l'emprise du temps.

Note des admins : Il est possible à vous de détenir ce précieux artefact si vous jouez un nécromancien. Nous demandons juste un background solide.

Imprégné d'un pouvoir monumental, ce vélin renferme les clauses du Grand Jeu, inscrites en lettres iridescentes. Bien qu'ils soient dépositaires d'une formidable puissance, Lucifer et Dieu ne peuvent aller contre les règles qu'ils ont eux même paraphées. Toute tentative causerait dans leur chair, une douleur sans égale, comme si un brasier ardent les consumait sur place. Seul Azraël peut annuler ce qui fut marqué. Mais, l'émissaire de la mort n'en éprouve pas le souhait. Il est dit que si cet inestimable artefact se voyait détruit, les grandes puissances, libérées de leurs promesses de paix, pourraient recommencer une nouvelle guerre, à l'image de celle qui faillit anéantir l'humanité.

L'or ou la nourriture versé dans la corne se trouve décuplé à l'infini. Le trésor ainsi amassé ne connait aucune limite. Pour sa singularité, l'artefact devint la propriété d'innombrables maîtres. Au fil des époques, les hommes se l'arrachèrent, provoquèrent bien des guerres pour le détenir. Lui qui n'était jadis qu'un cadeau désintéressé se transforma en un objet maudit, portant malheur à celui qui le possède.

L'artefact est doté d’un immensurable pouvoir. Quand s'écoule le sable, le temps s'arrête. Toute chose, tout être placé dans un périmètre de sept mètres, demeure en suspend jusqu'à ce que les derniers grains ne tombent. Les secrets de sa conception sont solidement gardés par Dieu. Depuis sa prime création, l'Oscil est entre les mains de l'émissaire de la Mort.

Lors de l'instauration du Grand Jeu, les trois trinités chargèrent ces démesurés piliers, d'un immense pouvoir. Lorsqu'une entité céleste ou infernale traverse le portique qu'ils forment, pour rejoindre le sol terrestre, l'éternel se voit réduit à une enveloppe charnelle, aux attributs immortels scellés. Incarnations et Archanges ne peuvent y glisser rien de plus que leur essence épurée, sans aucune matérialité, pour chercher leur futur hôte une fois le portail franchi.

A l'inverse de bien des artefacts, son utilité es moindre. Lorsqu'on l'active, la lampe aspire toute lumière ou flamme à sa portée, plongeant ainsi les lieux dans une profonde obscurité. Lorsqu'on ouvre son couvercle, son contenu s'échappe, offrant à nouveau la lumière.