De la voûte attifée de sa robe nocturne, tombe la pluie. Une averse qui coule sans discontinue. Gabriel, est là figée devant les piliers impérissables. Elle se moque du temps, de l’humidité qui en découle. Les poings fermés, elle se tient droite devant ce qui était jadis, le portail pour se rendre au Paradis. Elle se mord la lèvre inférieure, anxieuse. Elle se dit que cela ne peut être possible. Elle doit sûrement vivre un rêve, un rêve éveillé. Ses ongles lacèrent sa chair. Ses phalanges blanchissent. Elle ferme ses paupières. Rouvre ses yeux. Lorsqu’elle comprend qu’il s’agit bien de la vérité, elle finit par tomber à genoux, à terre, tremblante d’angoisse. D’émotions brutes, des larmes ruissellent sur ses joues.
Elle ne s’imagine pas rester sur Terre, indéfiniment. Elle aime ce monde. Elle éprouve pour les mortels, un amour immodéré. Cependant, Gabriel ressent le besoin de rentrer au Paradis, souffler toute la tension qu’elle a accumulé. Se décharger de toutes des maux et travers que peuvent avoir l’humanité.
* Tu finiras par pouvoir rentrer chez toi. Ça ne sera que temporaire. *
Esperia tente de réconforter Gabriel, en vain. L’archange est prisonnière de son anxiété. Elle entend vaguement les encouragements de son hôte. Akoyala se tient mutique, près d’elle. Il regarde le ciel, chargé de gros nuages noirs. Il déplie l’une de ses magnifiques ailes et la pose telle un rempart, au-dessus de Gabriel. Il la préserve des gouttes qui ne cessent de tomber. Son frêle corps se trouve assez humide. Son enveloppe humaine finira par être malade et attraper une forte fièvre, si elle persiste à demeurer sous la pluie. Elle devra alors en trouver une autre, rapidement après s’être remise de ses remords, d’avoir tué la précédente.
Il pose un regard protecteur sur sa lié. Il le sait, elle retrouvera sa fraîcheur lorsque le calme reviendra. Mais, il doit la forcer à chercher un lieu sec.
— Gabriel, il est temps. Mettons-nous à l’abri. Tu seras percluse de remords si ton hôte venait à décéder.
A son nom la Charité lève à peine la tête. Ses larmes cessèrent de tracer des sillons sur ses joues. Bien que ses sanglots cessèrent, son regard reste chargé de tristesse. Alors qu’elle vient de se relever, ils sentent une présence dans leur dos. La chimère et Gabriel se tournent afin de faire front commun contre le nouveau venu. Lorsqu’ils se rendent compte qu’il s’agit de la Chasteté, la tension accumulée redescend.
— Camaël, nous ne pouvons rentrer chez nous. Le portail pour retourner au Paradis n’est plus.
Sa voix n’est qu’un souffle. Elle se sent épuisée. Elle met sa main paume visible vers le ciel, pour recueillir les gouttes.
— Mettons nous à l’abri. S’il arrivait quelque chose à nos hôtes, nous ne pourrons nous pardonner.
Pendant qu’ils marchent, les orbes lacustres de Gabriel se posent sur Camael.
— Comment te portes tu, depuis la dernière fois que nous nous sommes vus ?
Elle ne s’imagine pas rester sur Terre, indéfiniment. Elle aime ce monde. Elle éprouve pour les mortels, un amour immodéré. Cependant, Gabriel ressent le besoin de rentrer au Paradis, souffler toute la tension qu’elle a accumulé. Se décharger de toutes des maux et travers que peuvent avoir l’humanité.
* Tu finiras par pouvoir rentrer chez toi. Ça ne sera que temporaire. *
Esperia tente de réconforter Gabriel, en vain. L’archange est prisonnière de son anxiété. Elle entend vaguement les encouragements de son hôte. Akoyala se tient mutique, près d’elle. Il regarde le ciel, chargé de gros nuages noirs. Il déplie l’une de ses magnifiques ailes et la pose telle un rempart, au-dessus de Gabriel. Il la préserve des gouttes qui ne cessent de tomber. Son frêle corps se trouve assez humide. Son enveloppe humaine finira par être malade et attraper une forte fièvre, si elle persiste à demeurer sous la pluie. Elle devra alors en trouver une autre, rapidement après s’être remise de ses remords, d’avoir tué la précédente.
Il pose un regard protecteur sur sa lié. Il le sait, elle retrouvera sa fraîcheur lorsque le calme reviendra. Mais, il doit la forcer à chercher un lieu sec.
— Gabriel, il est temps. Mettons-nous à l’abri. Tu seras percluse de remords si ton hôte venait à décéder.
A son nom la Charité lève à peine la tête. Ses larmes cessèrent de tracer des sillons sur ses joues. Bien que ses sanglots cessèrent, son regard reste chargé de tristesse. Alors qu’elle vient de se relever, ils sentent une présence dans leur dos. La chimère et Gabriel se tournent afin de faire front commun contre le nouveau venu. Lorsqu’ils se rendent compte qu’il s’agit de la Chasteté, la tension accumulée redescend.
— Camaël, nous ne pouvons rentrer chez nous. Le portail pour retourner au Paradis n’est plus.
Sa voix n’est qu’un souffle. Elle se sent épuisée. Elle met sa main paume visible vers le ciel, pour recueillir les gouttes.
— Mettons nous à l’abri. S’il arrivait quelque chose à nos hôtes, nous ne pourrons nous pardonner.
Pendant qu’ils marchent, les orbes lacustres de Gabriel se posent sur Camael.
— Comment te portes tu, depuis la dernière fois que nous nous sommes vus ?