Monde Immortel : Paradis

Posé sur un tertre, au milieu de la colline verdoyante, l'arbre des souvenirs est un végétal de taille immense au tronc noueux, deux fois plus haut que le plus grand des arbres mortels.

Sa hauteur n'est pas sa seule particularité. Ses racines se répandent sur le sol comme des milliers de pattes arachnéennes et recouvrent les carcasses draconiques de centaines de Mysts.

Aussi hautes que les Pyrénées, les Galgalards accueillent dans leurs massifs éternellement enneigés l'envol gracieux des dragons et des griffons. Plus haute chaîne montagneuse du Paradis, elle est la frontière entre Morn et Atravan. C'est un lieu préservé et inviolé où il est rare qu'un céleste s'égare sans raison, à moins qu'il ne cherche la quiétude des pics opalins ou qu'il ne souhaite bénéficier de la sagesse infinie des créatures mythiques.

Longeant les montagnes d'Invalis, la Mer des Confins finit sa course dans l'Océan de l'Infini et l'Océan d'Embolis. Ses flots accueillent une faune aquatique aussi diverse que variée : des méduses fluorescentes azurites ou safranées et des poissons multicolores. Des fleurs diaphanes poussent contre ses récifs. Ses eaux sont le berceau des Aravas à la saison des pontes.  

Comme l'indique son nom, c'est un vaste espace rempli d'une verdure toujours fraîche, s'étendant sur des dizaines et des dizaines de d'hectares. Des rigoles d'eau claire serpentent ci et là, à travers l'étendue herbeuse, et viennent se verser dans l'unique lac de ces lieux. Des rocs, comme de multiples dents, jaillissent du sol ou flottent dans les airs. C'est sur cette terre prospère que les Mysts séjournent jusqu'à leur mort.  

Le plateau rocheux s'étend sur des lieues, le long d'une portion des Galgalards. Dans cette terre de roches et de collines saillantes, l'herbe peine à pousser. Lorsqu'elle y parvient, la graminée est dure et épaisse. La vie végétale est une denrée rare, souvent robuste et coriace. La faune de ces lieux s'est adaptée au manque d'herbage et a évolué en conséquence.  

Bordée par des hautes falaises impraticables, la dernière demeure des saints, des innocents, des braves, de toutes les âmes jugées dignes d'accéder au Paradis, est un lieu immense où le merveilleux rencontre la sérénité d'un doux songe. Dans un décor protéiforme, mélange onirique de vestiges de multiples civilisations humaines, ces innombrables mânes sont rassemblés là sans différence de classe, d'âge, d'origine, de richesse ou de couleur. Les âmes des bienheureux, vêtues de toges immaculées, reposent en toute quiétude en cet endroit enchanteur. Baignées par la béatitude et une profonde sérénité, elles en ignoreraient presque la laideur du mal et ses vices qui rôdent autour des vivants si elles n'étaient pas en mesure de regarder la terre par l'immense miroir magique qui trône au milieu des Champs Élysées.

Lorsque le Paradis fut créé, ces montagnes infranchissables par les êtres non dotés d'ailes n'existaient pas encore. Ce n'était que sol plat, bordé par l'océan de l'infini. Lorsque vinrent les premières âmes des mortels, dans les Champs Élysées, le Créateur les extirpa de terre.

En même temps qu'il les modela, il érigea entre les dents de cette barrière de roche, de verdure et de nuage, des stèles de pouvoir, fardées de runes. Elles auraient la capacité de repousser les mânes des anciens hommes s'ils tentaient de quitter l'Empyrée pour découvrir les secrets du paradis.

La moins importante du Paradis, la mer Orion borde les falaises d'Ederon et la Plaine Électrique, bornée par l'Océan d'Embolis. Riches d'un écosystème varié, ses eaux accueillent des coraux et une faune aquatique à nulle autre pareille. Alors que ses flots sont bercés par les chants des Lamonts, des immenses Pherens se cachent dans les profondeurs.  

Sur des kilomètres de superficie et des mètres de hauteur, s'étend une mer de nuages. Cette étendue ouateuse réagit aux humeurs de Dieu. Lorsque éclate sa fureur, des éclairs et orages zèbrent la mer de coton ; un vent violent, glacé comme le souffle de la mort, fouette la peau. La plupart du temps, cependant, les courants aériens y sont doux, apaisants, caressants.

Les enfants de Yahvé aiment dire aux nouveaux élevés, lorsqu'ils sont assis sur les cumulus, que tous les nuages qui parent le ciel mortel, par temps bleu, gris, de pluie, de neige ou d'orage, trouvent leur source dans ceux de la Plaine. Et ils n'ont pas tout à fait tort, car là se trouvent les premiers nuages de la Création, les expérimentations divines des premiers jours, avant que les nuées de la Terre ne s'en inspirent.

Des rocs immenses, aux inscriptions mystiques, jaillissent du sol. Il est dit qu'à la création du Paradis, il n'y en avait aucun. Mais lorsque s'acheva la Guerre Sanglante, ils apparurent ou furent déposés. Ces pierres ont une signification particulière pour les célestes : elles représenteraient un enfant de Dieu mort au combat. Ces stèles sont un souvenir vivace qu'ils ne sont pas indestructibles et que la mort peut les atteindre, eux, normalement éternels. Ils arrivent parfois que des archanges majeurs viennent sur les lieux, pour se remémorer leurs frères ou sœurs tombés. Si la tristesse leur étreint le cœur, nulle larme ne coule sur leur joue. Ils ne sont pas fait pour pleurer.

Nourries par l'énergie du divin, les fleurs gardent à jamais leur apparat sublime. Jamais elles ne viennent à se flétrir, sauf si elles sont arrachées aux branches sur lesquelles elles sont accrochées. Un doux parfum émane de leurs douces corolles d'azur et d'opale. Un vent magique berce les ramures des arbres de cristal, chaud, comme une bise printanière. De sublimes papillons virevoltent dans les airs, les pattes chargées du pollen. Des phénix de glace se posent parfois sur les plus robustes branches, le regard posé sur le Saint Trianon.

L'origine de son nom provient de la profondeur quasi infinie de ses flots et sa taille, impressionnante. En dépit des efforts des curieux, nul n'est jamais parvenu à en découvrir le seuil, pas plus qu'à en atteindre le fond. Plus grand océan du Paradis, il touche la rive des Farrams, encercle Indoval avant de border l'Océan d'Embolis et la Mer des Confins.
Les créatures singulières qui nichent en ses eaux possèdent une étonnante intelligence. Certaines espèces aquatiques seraient dotées de la capacité à communiquer par la pensée. D'aucuns ont émis l'hypothèse que l'aura du Seigneur n'y serait pas étrangère, tant les eaux de l'Océan sont les plus proches de la demeure divine.

Castel tout d'opale vêtu, le Saint Trianon rayonne d'une majesté toute particulière. Ses hautes tours, en pics, jaillissent d'une mer de nuages, piquetée d'éclairs lorsque la fureur de Dieu est à son point culminant. Des escaliers ivoiriens, bordés d'arbres blancs, mènent à l'entrée.

A l'image de ses extérieurs, ses pièces sont innombrables, infinies et surtout somptueuses. Les salles du Palais sont des joyaux rutilants de beauté, d'azur et de blanc. Ses plafonds sont des mers d'étoiles changeantes selon les humeurs du Seigneur.

Le Saint Trianon est protégé d'un écrin inviolable : l'aura du Tout-Puissant. S'il ne souhaite pas qu'on entre dans son palais, l'unique accès demeure inaccessible. Quiconque, quel que soit son rang, tentant de s'approcher de l'entrée ressentirait une pression écrasante sur ses épaules, son corps ploierait, son esprit ne pourrait aller contre l'interdiction.

Depuis que Yahvé est plongé dans un profond sommeil, outre ses précieux Tourmenteurs, personne n'est parvenu à franchir la porte du Saint Trianon.

La cité des anges est un mythe parfois conté mais jamais admiré par un œil mortel. Dans l'imaginaire des hommes, la cité de L’Éternel serait habillée de blancs atours. Une myriade d'anges sortirait de ses multiples entrées, pour faire ce pourquoi ils sont nés. De riches ornements pareraient ses murs. Sur les places, de hautes statues d'or seraient érigées en l'honneur des plus grands guerriers célestes. Des chants, d'une beauté inouïe, loueraient la grandeur de Dieu.  

L'intérieur partage la même austérité. Il se voit réparti entre lieux de vie, cabinets des archanges, salle du jugement, armurerie. Si certaines pièces sont libres d'accès, seuls de rares individus peuvent pénétrer le Cœur de la cité céleste : la plus haute tour d'Agharta. Au sein de sa base, un ensemble de mécanismes complexes et un joyau immense alimentent le dôme protecteur. Celui-ci empêche toute téléportation et intrusion des créatures infernales au sein de la cité.

A la fin de la Guerre Sanglante, Sandalphon permit à la cité d'acquérir des moyens de défense très perfectionnés et redoutables contre les engeances démoniaques. S'ils ne peuvent rivaliser de puissance avec les archanges, ils sont capables de neutraliser toute menace infernale le temps que les renforts arrivent.

Le sanctuaire du savoir céleste est cyclopéen, s'étalant sur des dizaines d'hectares et des douzaines d'étages Par sa taille seule, ilpourrait impressionner n'importe quel quidam. Cependant, ses extérieurs gagnés par le lierre et le lichen donnent à la bâtisse, aux murs éburnéen, un air négligé, ne seyant pas aux créatures célestes. Si ce détail aurait de quoi rebuter les mortels, les enfants ailés ne s'en préoccupent pas plus que cela. Selon eux, la nature a le droit de reprendre ses droits sur chaque construction. Ainsi doit être la chaîne de l'existence et le cycle de la vie.

La Sagesse et ses affiliés règnent en maîtres incontestés, mais accessibles, sur les lieux et leurs précieux contenus. A l'inverse de l'extérieur, l'intérieur est reluisant, dépoussiéré et rangé. Pas une araignée ne tisse ses toiles et nulle particule ne recouvre les centaines de millions d'ouvrages. Tout est clarté et organisation. Chaque thème possède son propre rayonnage, classifié et organisé selon les instructions de Raphaël. L'histoire des hommes, la vie des Saints, les rêves et cauchemars des mortels, leurs recettes culinaires, la faune du Paradis et autres sujets ordinaires ou badins sont séparés des domaines mystiques et plus sensibles, telles les prédictions de l'Oracle Blanc. Certains ouvrages importants ne sont ainsi que difficilement accessibles sans l'aide des bibliothécaires, perdus dans la masse innombrable de sujets plus dérisoires ...

Il est dit qu'à l'ouverture des livres, le contenu s'animerait et les scènes se dérouleraient devant les yeux.

Son onde iridescente envoûte par sa beauté gracieuse et son riche écosystème. D'immenses créatures marines peuplent les eaux. Des rocs émergent hors des flots limpides, comme de multiples pattes arachnéennes. La ritournelle des oiseaux et  le chant des baleines offrent un concerto d'une inouïe somptuosité. Agharta et la bibliothèque mystique étendent leur ombre sur l'étendue liquide. Tout y est paisible.

L’Océan d'Embolis est particulier. Son onde bénéficie de vertus apaisantes et purificatrices, et ce, car au commencement de la création du Paradis, Dieu s'y est baigné. Ses puissants pouvoirs auraient offert aux flots de bénéfiques propriétés. C'est pour elles que les anges, tout juste sortis de leur cocon, s'unissent aux eaux, ou qu'ils baignent leurs lames dans des baquets remplis de son eau.

Au commencement du monde, cet archipel verdoyants aux innombrables îlots était encore ancré dans les eaux de l'Océan d'Embolis. Un jour, il y a deux millénaires de cela, par la volonté de Dieu, ils s'élevèrent dans les cieux, laissant dans les flots un immense trou d'une vingtaine de kilomètres.

Si ce fait contre nature se montra perturbant au départ, la faune et la flore qui avaient élu domicile ici jusque-là s'accoutumèrent à ce brusque changement. Elles évoluèrent en conséquence. Quant au gouffre béant qui s'était formé par l'extraction de ces terres, il fut rapidement bouché par les flots, créant ainsi un tourbillon qui perdure encore.

Placée au centre d'une île de roc flottant, la prison des justes projette son ombre sinistre sur la surface rocheuse. Pas un souffle ne s'en échappe, pas un bruit. Les prisonniers, emprisonnés dans des cellules bien trop petites, ne disent mot. Ils cogitent. Plongés dans le noir et le silence, ils repensent à la beauté du Paradis ou de la Terre et se mettent à jalouser ceux qui peuvent encore bouger librement.

Si les parois de la prison n'aspiraient pas leur force et les laissaient aussi faibles que des mortels, ils pourraient peut-être tenter une vaine échappée. Hélas, seule l'attente leur est permise, longue, insidieuse, lancinante avant leur délivrance prochaine. Liberté qui ne viendra que dans des mois, des années, peut-être jamais. Tout dépend de leur peine et de leur crime commis.  

Aussi immense que la forêt amazonienne, le bois d'Aspios est le poumon vert du royaume céleste. Il regorge d'une faune et d'une flore sans commune mesure. Des bêtes, d'une incroyable somptuosité ou d'une grande intelligence, ont fait de cet endroit leur royaume. C'est une terre préservée de tout mal, de toute destruction. Pas une créature céleste n'arrache un de ses arbres pour créer leurs formidables navires. Car tel est l'interdit de Yavhé.

Les Camhaards entourent le Mont du Destin, dominent la mer de Shall, dont elles voient ses vagues s'écraser contre leurs flancs. Des arbres précieux, comme les ifs céleste, poussent sur leurs sommets. Des oiseaux de toutes sortes nichent dans les creux de leurs parois.

Jadis, les premiers hommes vivaient dans cette terre merveilleuse, inconscients des notions du bien et du mal et des affres de l'âge et du labeur. Depuis la trahison des hommes et leur damnation, plus aucun mortel n'a eu le droit d'y séjourner. Seuls les anges ont le droit d'y accéder tant qu'ils demeurent loin des arbres jumeaux, l'Arbre de Vie et l'Arbre de la connaissance.
Les spéculations des hommes détiennent une grande part de vérité : cet endroit est  d'une beauté merveilleuse et sereine. Un lieu pavé de vergers florissants, de lacs et rivières d'eau pure, de fleurs somptueuses. D'innombrables bêtes, pour certaines disparues depuis des siècles de la surface de la Terre, y reposent et s'ébrouent sans autre crainte que celles de leurs prédateurs naturels.

La Mer de Shall est la plus petite étendue d'eau du Paradis, encastrée entre les côtes d'Uranis et d'Atravan. Du fait de son exiguïté, les créatures marines les plus imposantes ne peuvent pas passer par son embouchure. Et si elles le pouvaient, elles craindraient de rester prisonnières des vastes étendues algales qui recouvrent la mer toute entière.

Dans les abysses de ses flots, des cocons de ténèbres liquides, accrochés au fond, demeurent. Il s'agit là des nids d'araignées aquatiques, décimées par les archanges car elles menaçaient l'écosystème entier. Mais une abondante population d'algues prolifère en profitant des vestiges de l'espèce, rendant les eaux hostiles à toute vie trop imposante pour composer avec.

Du haut de ses multiples lieues, le Mont du Destin domine les cieux du Paradis. Ses pics de pierre se perdent dans l'éther et ses nuages alors que son pied est encerclé par la chaîne des Camhaards.

Dans la profondeur de ses vastes galeries souterraines reposent des milliers de pierres précieuses, des alliages, des cristaux et minerais uniques, qu'on ne trouve nul part ailleurs.  

Terre d'herbe , la plaine ressemble à une vaste étendue tranquille battue par le vent. Derrière ce calme apparent se cache une certaine dangerosité. Des cieux grisâtres, chargés de nuages, la foudre s'abat sur des rocs aux inscriptions mystiques. L'énergie ainsi déchaînée n'est qu'imparfaitement canalisée par les protections rocheuses, se déversant dans l'air avoisinant avec violence.
Si l'expérience est douloureuse pour les enfants célestes, elle ne les tue pas. La faune qui peuple ces lieux, d'expérience, sait se tenir à une distance suffisante des cibles de la furie céleste pour éviter d'en faire les frais. Du reste, les cercles d'herbe calcinée ou de terre nue qui entourent les monolithes sont une indication suffisante.

• Régime Alimentaire : poissons, mammifères aquatiques

• Durée de vie : 1500 ans

• Corpulence : 35 m pour 250 tonnes (mâle) - 30 m pour 200 tonnes (femelle)

• Habitat : Océan de l'Infini

• Population : une dizaine d'individus

• Régime Alimentaire : plancton maritime et céleste

• Durée de vie : 600 ans

• Corpulence : 11 m pour 6 tonnes (mâle) - 12 m pour 7 tonnes (femelle)

• Habitat : Mer de l'Infini, Mer des Confins, cieux du Paradis

• Population : Deux centaines

• Régime Alimentaire : carnivore.

• Durée de vie : 150 à 200 ans

• Corpulence : 5 m pour 400 kg (mâle) - 4 m pour 300 kg (femelle)

• Habitat : Bois d'Aspios

• Population : 200 individus

• Régime Alimentaire : carnivore

• Durée de vie : 3 000 ans

• Corpulence : 4 m de long pour 450 kg (mâle) - 3 pour 400 kg (femelle)

• Habitat : Bois d'Aspios

• Population : une cinquantaine d'individus

• Régime Alimentaire : herbivore avec une nette préférence pour les plantes venimeuses

• Durée de vie : 100 ans

• Corpulence : 4 m pour 350 kg (mâle) - 4,5 m pour 400 kg (femelle)

• Habitat : Bois d'Aspios

• Population : 150 individus

• Régime Alimentaire : omnivore

• Durée de vie : 300 à 400 ans

• Corpulence : 3 m pour 250 kg (mâle) - 2,5 m pour 215 kg (femelle)

• Habitat :  les Camhaards, les Farrams

• Population : 260 individus

• Régime Alimentaire :  granivore, insectivore et frugivore

• Durée de vie : 1 000 ans

• Corpulence : 1,5 m pour 2,5 kg (mâle) - 2 m pour 3 kg (femelle)

• Habitat : jardin cristallin

• Population : 12 individus

• Régime Alimentaire : herbivore

• Durée de vie : 500 ans

• Corpulence : 5m pour 7000 kg (femelle alpha) -  4 m pour 4000 kg (individus ordinaires)

• Habitat : prairie verdoyante

• Population : 3000 individus

• Régime Alimentaire : frugivore et granivore

• Durée de vie : 400 ans

• Corpulence : 3 m pour 8 kg (mâle) - 3,8 m pour 9,5 kg (femelle)

• Habitat : Jardin d’Eden, Morion et Agharta

• Population : une trentaine d'individus

• Régime Alimentaire : piscivore

• Durée de vie : 45 ans

• Corpulence : 40 m pour 250 tonnes (mâle) - 50 m pour 300 tonnes (femelle)

• Habitat : Mer de l'infini, mer des confins, océan d'embolis, mer d’Orion

• Population : 100 individus

• Régime Alimentaire : omnivore, avec une nette préférence pour la viande de Nefer et autres grands caprinés.

• Durée de vie : des millénaires

• Corpulence : 4,5 m pour 800 kg (mâle) - 5 m pour 1 tonnes (femelle)

• Habitat : prairie verdoyante

• Population : une trentaine

• Régime Alimentaire : herbivore

• Durée de vie : 40 ans

• Corpulence : 1, 5 m (hauteur au garrot) pour 150 kg (mâle) - 1 m pour 100 kg (femelle)

• Habitat : plateau rocheux, les Galgalards

• Population : un millier d'individus

• Régime Alimentaire : herbivore

• Durée de vie : 70 ans

• Corpulence : 4 m pour 1700 kg (mâle) - 4 m 50 pour 1800 kg (femelle)

• Habitat : Jardin d'eden

• Population : 150 individus

• Régime Alimentaire : plancton

• Durée de vie : 2 ans

• Corpulence : 5 m de hauteur pour 20 kg

• Habitat : mer des Shall, mer des Confins et mer Orion

• Population : 4000 individus

• Régime Alimentaire : Les émotions positives

• Durée de vie : Inconnue

• Corpulence : La taille d’un poing

• Habitat :  Les lieux habités du Paradis

• Population : Des milliers

• Régime Alimentaire : herbivore

• Durée de vie : 80 ans

• Corpulence : 2 m 4 pour 800 kg  

• Habitat : plateau rocheux, plaine électrique, prairie verdoyante, val mystique

• Population : 200 individus

• Régime Alimentaire : omnivore

• Durée de vie : 60 ans

• Corpulence : 1 m 90 pour 30 kg (mâle) - 2 m pour 100 kg (femelle)

• Habitat : Océan d'Embolis, cieux du Paradis

• Population : cinq centaines d'individus

• Régime Alimentaire : omnivore.

• Durée de vie : 350 ans

• Corpulence : 1 m 60 pour 25 kg (mâle) - 1 m 20 pour 20 kg (femelle)

• Habitat : plaine nuageuse et cieux du Paradis

• Population : 150 individus

• Régime Alimentaire : Fructivore

• Durée de vie : 20 ans

• Corpulence : 1 mètre pour 15 kg

• Habitat : L’arbre des souvenirs

• Population : une cinquantaine d’individus

• Régime Alimentaire : piscivore

• Durée de vie : 50 ans

• Corpulence : 7 m pour 2 tonnes (mâle) - 8 m pour 2,5 tonnes (femelle)

• Habitat : Mer des Confins et Mer Orion

• Population : 170 individus

• Régime Alimentaire : poissons et petits mammifères

• Durée de vie : 7000 ans

• Corpulence : 7 m pour 2 tonnes (mâle) - 8 m 3 tonnes (femelle)

• Habitat : les Galgalards

• Population : 50 individus

• Régime Alimentaire : l'électricité

• Durée de vie : 4 ans

• Corpulence : 1 m pour 20 kg

• Habitat : plaine électrique

• Population : 100 individus

• Localisation : Jardin d’Éden

• Taille : 10 m

• Fruit : Les fruits ressemblent à s'y méprendre à des pommes, d’une peau doucement luminescente.

• Utilisation : aucune. La consommation des fruits est l’un des plus grands interdits du Paradis, et ne serait-ce qu’entamer l’écorce de l’arbre est un blasphème.

• Localisation :Jardin d'Eden

• Taille : 35  m

• Fruit : Ils ressemblent à des mangues à la chair flavescente et à la peau d'encre noir liquide.

• Localisation :Bois d'Aspios, Morion ou le Jardin d'Eden

• Taille : 25 cm de large pour 15 cm de hauteur

• Utilisation : les graines de cette plante, ingérées, chassent la frayeur la plus noire. La sève, quant à elle, a des vertus apaisantes.

• Localisation :Lagon d'Embolis

• Taille : 10 km de long pour 8km de hauteur

• Utilisation : Ses pétales écrasés servent de cataplasmes et sont ensuite déposés sur les plaies. Ce remède favorise la régénération des tissus.

• Localisation : Régions terrestres

• Taille : 4 m de haut pour 3m de largeur

• Utilisation : si les épines du Caelys sont venimeuses, ses sucs sont utilisés pour calmer les fortes fièvres.

• Localisation : Régions boisées.

• Taille : 25 cm de haut

• Utilisation : L’infusion de ses pétales peut guérir n'importe quel poison. Si la chauffe dure trop longtemps, le remède devient toxique.

• Localisation : Jardin d'Eden

• Taille : 6 cm

• Utilisation :  Aucune exploitée, mais broyer la fleur provoque une chaleur aussi intense que brève.

• Localisation :Océan d'Embolis

• Taille : 60 cm de large pour 40 cm de haut

Les gisements de ce précieux métal sombre se trouvent dans les profondeurs du Mont du Destin. Car rien ne surpasse sa résistance, bien supérieure à celle des diamants terrestres et célestes, et qu'il supporte jusqu'aux chaleurs infernales, il est très prisé par les enfants célestes.

Secret des forges du paradis, cet alliage argenté est souvent employé par les Célestes pour la finition et la décoration de l'architecture, des armes et des boucliers. Cela s'explique par sa caractéristique unique : sous la lune et les étoiles, sa surface luit d'une lueur céruléenne.

L'orichalque est un savant mélange d'adamantium et de tilkal. Il est employé dans le cadre d'enchantement d'armes ou d'armures affiliées à un unique possesseur. Les objets forgés avec cet alliage d'onyx sont rares car ils nécessitent des rituels aussi longs que coûteux en ressources et en énergie.

Deuxième métal originaire des profondeurs du mont du Destin, il est très prisé des sphère céleste pour sa grande conductivité magique. S'il n'est jamais utilisé seul  car il reste un matériau très fragile, il est incorporé dans de nombreux alliages.

Pourpre et flavescent, le Goshnath a la particularité de se nourrir des rayons solaires. Lorsqu'il est totalement chargé, il s'illumine et renvoie de l'énergie dans les machineries complexes avec lesquelles il est couplé.

Blanc et translucide, ce cristal qui conquiert nombre de cœurs pour sa beauté se trouve être un matériau des plus exceptionnels. Finement ciselé, le néo-diamant possède une particularités immensément appréciable : la protection contre les Vices et leurs influences pernicieuses. C'est une des raisons évidentes qui pousse les guerriers les plus renommés du Paradis à en sertir la garde ou le fourreau de leur arme.