En cette glaciale nuit d’octobre, des murmures s’entendent. La silhouette de douze êtres se détache dans les ténèbres. Trois d’entre eux veillent, leur regard perçant l’obscurité profonde. Les autres concentrent leurs grands pouvoirs sur les immenses piliers. La fatigue les gagne mais, ils ne peuvent pas s'arrêter. L'enjeu reste trop important. Ils doivent à tout prix réussir.
Alors que les mageias, harassés par la confrontation avec une puissance innommable, par la surconsommation de magie, pensent avoir échoué, l’artefact vibre enfin. La porte vers l’enfer oscille. Disparait. Reparaît.
L'un des veilleurs, esclave de l'impatience, se retourne. Regarde ses confrères, consœurs, soudainement, l'air grave.
— Le temps presse. Nous ne savons pas lorsque ces êtres viendront.
— Ne nous déconcentre pas. Nous y sommes presque.
Le portail menant au monde infernal explose soudainement, dans une forte détonation.
— Fuyons avant qu'ils ne s'en rendent compte.
Les êtres dotés de magie se séparent et s'échappent. Ils parvinrent à obtenir un succès, une bataille contre les immortels. Mais, ils le savent, cette victoire ne sera pas sans conséquence. Les éternels ratisseront Venise pour trouver les responsables.
Deux heures après leur succès, Gabriel s'approche des piliers impérissables. La surprise se dessine sur ses traits. Le portail menant au Paradis n'est plus.
— Que s'est il passé ?
Elle appuie sa main sur l'artefact. Sous sa paume, la pierre est froide. Elle ne vibre plus de magie. Ses orbes lagunaires cherchent dans les ténèbres de la nuit, une réponse à ce mystère.
Mû par son instinct, elle invoque sa chimère. Monte sur son dos pour qu'elle le mène aux piliers des Enfers. Le chemin menant à la dimension du dessous n'existe plus. Ils ne peuvent plus rentrer dans leur monde. Elle se mord les lèvres, ennuyée. Ils sont donc coincés sur Terre.
Alors que les mageias, harassés par la confrontation avec une puissance innommable, par la surconsommation de magie, pensent avoir échoué, l’artefact vibre enfin. La porte vers l’enfer oscille. Disparait. Reparaît.
L'un des veilleurs, esclave de l'impatience, se retourne. Regarde ses confrères, consœurs, soudainement, l'air grave.
— Le temps presse. Nous ne savons pas lorsque ces êtres viendront.
— Ne nous déconcentre pas. Nous y sommes presque.
Le portail menant au monde infernal explose soudainement, dans une forte détonation.
— Fuyons avant qu'ils ne s'en rendent compte.
Les êtres dotés de magie se séparent et s'échappent. Ils parvinrent à obtenir un succès, une bataille contre les immortels. Mais, ils le savent, cette victoire ne sera pas sans conséquence. Les éternels ratisseront Venise pour trouver les responsables.
Deux heures après leur succès, Gabriel s'approche des piliers impérissables. La surprise se dessine sur ses traits. Le portail menant au Paradis n'est plus.
— Que s'est il passé ?
Elle appuie sa main sur l'artefact. Sous sa paume, la pierre est froide. Elle ne vibre plus de magie. Ses orbes lagunaires cherchent dans les ténèbres de la nuit, une réponse à ce mystère.
Mû par son instinct, elle invoque sa chimère. Monte sur son dos pour qu'elle le mène aux piliers des Enfers. Le chemin menant à la dimension du dessous n'existe plus. Ils ne peuvent plus rentrer dans leur monde. Elle se mord les lèvres, ennuyée. Ils sont donc coincés sur Terre.