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Mar 5 Mar - 17:50
Dans les terres abandonnées de l’île de San Michele, un portail fend l’air. La Trinité émerge de l’ouverture, l’averse en tout accueil. Alors que la pluie accroche leurs vêtements, s’engouffre sous les pans de tissu, l’orage éclate, au-dessus de leur tête. Les zébrures pourfendent les cieux, frappent le sol, à quelques pas d’eux, laissant sur leur passage, un tas noirci. Le vent mugissant, gagne en puissance, emportant dans son sillage, des bouts de toiture.
D’apparence placide, l’Émissaire de la Mort contemple les premiers bouleversements climatiques, que provoque leur arrivée dans leur corps véritable. La tempête et les grêlons qui viennent de choir ne sont que l’amorce de quelque chose de plus destructeur. Bientôt, le pire viendra, plus tôt qu'on ne le pense.
Ses orbes célestes se braquent dans le lointain, là où se trouve la mer Méditerranée. Bien que les faits peuvent sembler impossible, un ouragan se forme. La violence du cataclysme, arrache de la glèbe les arbres et les stèles des défunts. Elle menace d’éventrer toute les demeures, laissant les Vénitiens hagards ou ensevelis sous les décombres. Les phalanges d’Azraël enserrent plus fermement la hampe de sa faux. Il ne dispose pas du pouvoir d’empêcher la destruction de Venise.
Alors que l'aigreur enserre le cœur de l’Ancien, un tsunami de rare ampleur, menace de submerger la cité des masques. Son regard se braque sur la silhouette de Yahvé, espérant que dans sa grande mansuétude, Dieu préserve la cité. Nulle réponse favorable n'émane de l'entité. D'instinct, ses paupières se ferment. Il s'attend à voir la houle engloutir la ville, résigné. Bruit assourdissant. Les vagues s'écrasent contre un mur invisible, encore et encore. Endigué par cette paroi, que seuls ceux initiés aux arcanes peuvent percevoir, le vent cesse de souffler. Les éléments se déchaînent à l’extérieur.
— Nous pouvons enfin nous occuper du pourquoi nous sommes là.
Sollicité par Dieu, la Trinité réactive les portails, permettant aux éternels captifs de retourner chez eux. Lorsque Lucifer, suivit par l’Émissaire de la Mort, quittent le monde mortel, tout redevient à la normale, comme si les cataclysmes n'étaient que les fruits d'un rêve éveillé. Tout paraîtrait que songe, s'ils ne restaient dans la cité des masques et les îles de la lagune, les traces encore fraîches, des bouleversements climatiques.
D’apparence placide, l’Émissaire de la Mort contemple les premiers bouleversements climatiques, que provoque leur arrivée dans leur corps véritable. La tempête et les grêlons qui viennent de choir ne sont que l’amorce de quelque chose de plus destructeur. Bientôt, le pire viendra, plus tôt qu'on ne le pense.
Ses orbes célestes se braquent dans le lointain, là où se trouve la mer Méditerranée. Bien que les faits peuvent sembler impossible, un ouragan se forme. La violence du cataclysme, arrache de la glèbe les arbres et les stèles des défunts. Elle menace d’éventrer toute les demeures, laissant les Vénitiens hagards ou ensevelis sous les décombres. Les phalanges d’Azraël enserrent plus fermement la hampe de sa faux. Il ne dispose pas du pouvoir d’empêcher la destruction de Venise.
Alors que l'aigreur enserre le cœur de l’Ancien, un tsunami de rare ampleur, menace de submerger la cité des masques. Son regard se braque sur la silhouette de Yahvé, espérant que dans sa grande mansuétude, Dieu préserve la cité. Nulle réponse favorable n'émane de l'entité. D'instinct, ses paupières se ferment. Il s'attend à voir la houle engloutir la ville, résigné. Bruit assourdissant. Les vagues s'écrasent contre un mur invisible, encore et encore. Endigué par cette paroi, que seuls ceux initiés aux arcanes peuvent percevoir, le vent cesse de souffler. Les éléments se déchaînent à l’extérieur.
— Nous pouvons enfin nous occuper du pourquoi nous sommes là.
Sollicité par Dieu, la Trinité réactive les portails, permettant aux éternels captifs de retourner chez eux. Lorsque Lucifer, suivit par l’Émissaire de la Mort, quittent le monde mortel, tout redevient à la normale, comme si les cataclysmes n'étaient que les fruits d'un rêve éveillé. Tout paraîtrait que songe, s'ils ne restaient dans la cité des masques et les îles de la lagune, les traces encore fraîches, des bouleversements climatiques.
