• Transmutation : Lucifer voue une passion à l'or, à l'opulence et au luxe, et n’hésite jamais à exhiber ostensiblement ces traits qui le parent si bien. La maîtrise de la transmutation lui permet de métamorphoser la matière en or à sa guise, autant pour son propre plaisir que pour offrir à ses sujets l'occasion de goûter à sa richesse, les fidélisant davantage.
• Dissipation de la peur: Par sa seule éloquence, Lucifer a le pouvoir de galvaniser ses troupes en les affranchissant de toute peur par la force de son discours. Sa voix transcende leur esprit, les anesthésiant à la fatigue, à la crainte et à la douleur.
• Brasier : Né sous les auspices des cieux, Lucifer renaît des flammes infernales avec une habileté démoniaque à maîtriser le feu. D'un simple effleurement, il fait jaillir une modeste flamme et peut, d'un geste impérieux, déclencher de vastes et mortels brasiers.
• Conquête : Lucifer, par une jouissance maligne, s'emploie à déployer son Vice, insufflant par la seule force de ses paroles la démence des grandeurs à quiconque croise son chemin : un désir enflammé de conquête, de domination, et bien d'autres aspirations ambitieuses. Son plaisir coupable réside dans l'insufflation délibérée de ce sentiment chez des mortels particulièrement malveillants, parfois simultanément, dans le simple dessein de les observer s'entretuer. Cette insufflation englobe également une confiance en soi d'une ampleur démesurée et immodérée, de sorte que la victime demeure persuadée qu'aucun obstacle ne peut entraver son chemin.

• Visage : Un visage aux contours acérés, portant les stigmates du poids d'une existence mesurée en millénaires, persiste à exhiber une vitalité indéniable. Le Prince des Enfers, qui ne s'associe nullement aux faibles, manifeste avec une farouche détermination son refus de se laisser plier sous le fardeau parfois accablant de la fatigue et de la vieillesse. Ses yeux d'un bleu iridescent demeurent empreints d'une impassibilité perceptible, tout en ayant la capacité de scruter les tréfonds de l'âme. D'un simple regard, parfois fugace, il parvient à instiller une compréhension bien plus profonde que celle qu'il pourrait transmettre par des discours dénués de pertinence. Néanmoins, même sous le manteau constant de son flegme, son expression, tout comme le regard qu'il porte, dévoile l'essence qui le caractérise depuis l'aube des temps : un Orgueil exceptionnel, paré de nuances aussi variées que complexes qui demeure inégalé au sein de la cohorte infernale. Toutefois, une singularité émerge nettement au sein de son apparence austère, apportant une nuance captivante : ses mèches d’or resplendissantes comme une clarté céleste, qui composent sa chevelure sont les vestiges éloquents d'une époque révolue, celle où sa Grâce était intacte, alors qu'il se tenait encore aux côtés du Père.

• Corpulence : La prestance imposante de Lucifer se mesure à l'auguste nature qui caractérise sa personne. Son corps incarne de manière saisissante l'image anticipée du Prince des Enfers, chaque mention de son nom suscitant l'attente d'une stature exceptionnelle. Sa silhouette, dépassant hautement la moyenne, arbore les stigmates d'une existence à la fois tumultueuse et méticuleusement entretenue, tel un témoignage sculpté par le feu de son règne infernal.  Sa plastique demeure ciselée avec la délicatesse et la précision du marbre, façonnée par la main du Divin pour atteindre la perfection. Cependant, Lucifer, attentif aux détails, s'est investi dans l'achèvement méticuleux de sa propre apparence, l'ajustant à l'image des contrées infernales qu'il gouverne avec la souveraineté digne du Prince qu'il incarne.

• Style vestimentaire : Lucifer s'interdit tout attirail vestimentaire susceptible de ternir la pureté de ses origines, qu'elles soient célestes ou infernales, privilégiant une austérité qui le préserve de toute frivolité colorée ou farfelue. Le noir, semble-t-il, demeure la nuance la plus en harmonie avec sa nature, bien que, sous l'impulsion changeante de ses caprices, il se permette parfois de déroger à ses conventions habituelles en se parant de teintes rouge carmin ou vermillon, voire de bleu royal. Toutefois, Lucifer, en sa qualité d'Incarnation, s'éprend singulièrement du maintien de ses vices. Le Souverain des Enfers revêt invariablement des atours d'une opulence extrême, confectionnés avec une diligence exemplaire et façonnés de manière à refléter l'essence même de l'entité qu'il lui incombe d'incarner. Cette parure revêt, de surcroît, la vocation de modeler l'opulente courbe de sa silhouette, conférant à son élégance une prestance aussi prononcée qu’éloquente.

• Signes particuliers : Un joyau, un collier qui abrite délicatement une mèche de cheveux de Lilith, capturée avant que son déclin inexorable ne le précipite irrémédiablement dans les abysses de l'Enfer éternel. Avec une diligence peu commune, il conserve ce bijou, une relique muette et tangible de son attachement envers sa propre création. Un présent qu'il se fait à lui-même, afin de ne point l'oublier.
La chaîne, forgée dans une pureté d'or, sert d'écrin à un joyau où repose la mèche de cheveux, capturant une teinte rouge aussi sombre que chatoyante, issue de sang cristallisé.

• Cicatrice(s) & ou Tatouage(s) : Bien que Lucifer préserve avec assiduité une façade d'une lisse perfection, il consent néanmoins à arborer les stigmates d'un passé immuable, spécialement hérités de la Guerre Sanglante. Les vestiges de ce conflit, où le Prince se trouva inapte à éluder l'inévitable affrontement avec ses homologues célestes, reposent ainsi sur sa plastique. La plupart de ces marques cicatricielles demeurent anodines, toutefois, la plus imposante parmi elles réside dans la région dorsale, où elle creuse un sillon d'une envergure recouvrant l'épine dorsale du Prince. Elle témoigne du sang d'un Archange projeté sur sa chair, résultat d'une attaque déloyale dont Lucifer ignore toujours l'auteur. Lucifer s'accommode avec résignation de ses propres stigmates, mais demeure toutefois farouche dès qu'il lui incombe de dévoiler son dos.

• Forme astrale : Sa forme astrale s'exalte dans une beauté indiscutable, tout autant que dans une puissance incomparable. Elle atteint une perfection inégalée, fusionnant la pureté et la clarté divine avec la splendide puissance infernale. Sa stature, monumentale à l'extrême, voire démesurée, le place au sommet des entités infernales. Les cornes qui s'élèvent au faîte de son crâne dessinent une couronne digne du Prince infernal qu'il incarne. Son dos est paré de trois paires d'ailes grisonnantes, déployant une envergure telle que, d'un unique battement, elles pourraient raser des villes entières, tant est démesurée leur puissance.

• Qualités :

o Vigilant : Les abîmes infernaux, lieu inhospitalier modelé à l'effigie du Prince de maintes manières, persistent comme une contrée où Lucifer se doit perpétuellement de composer avec son essence. Le panorama altère chaque âme et la vigilance s'avère être la clef pour s'ajuster de la manière la plus adéquate.
o Charismatique : Souverain des enfers, le charisme est l'ornement qu'il arbore avec une grâce sans pareille. Son aura émane autant de charisme que de prestance. Il se doit de refléter l'image que l'on se forge de lui : qu’on le craigne, sinon qu’on le haïsse.
o Meneur : Lucifer s'affirme en tant que leader exemplaire, porteur d'une confiance en soi qui exalte les troupes et érige la loyauté au sein de ses sujets, faisant de lui un guide d'une efficacité remarquable. Ni la crainte ni le doute ne trouvent écho en lui, car seule la gloire demeure l'objet de ses désirs.
o Patient: Si une caractéristique distingue Lucifer de ses pairs, elle réside indubitablement dans son inaltérable patience. On pourrait aisément conjecturer que le Prince n'admet aucune déviation, une assertion qui trouve une réelle véracité. Cependant, sa patience se révèle être l'exemplification d'un monarque préoccupé par ses sujets, les considérant tels de jeunes bambins encore hésitants dans leurs premiers pas. Cette patience se déploie comme une manifestation de la confiance qu'il consent parfois à leur égard.
o Brave : La bravoure ne se réserve pas exclusivement aux plus preux chevaliers ; elle incarne ce que l'on attend d'un souverain digne de sa personne. Elle témoigne de ce que Lucifer est disposé à sacrifier pour préserver ce qui lui appartient.


• Défauts :

o Secret :  La vigilance persiste également dans la sphère du secret. Lucifer ne tolérerait nullement que l'on dévoile ses plus sombres et intimes secrets par simple caprice. La réserve revêt la nature d'une préservation à la fois de soi-même, et des oreilles trop indiscrètes susceptibles de chercher à nuire. Bien qu'il ne ressente aucune difficulté à se rapprocher de ses ennemis afin de mieux les appréhender, Lucifer hésite cependant à manifester une plus grande loquacité.
o Rancunier : La vengeance, telle une friandise délectable, se savoure sans jamais étancher la soif. Lucifer révèle une passion vorace pour écraser les traîtres. En vérité, ces individus deviennent ses élus lorsqu'il s'agit d'affirmer son autorité et d'asseoir sa souveraineté totale. Nul ne saurait trahir le Souverain des Enfers impunément.
o Despotique : On pourrait concéder que sa patience se teinte paradoxalement de son versant despotique. Néanmoins, Lucifer ne se dérobe jamais à recadrer ses sujets, parfois avec une sévérité frôlant le dérisoire. Mais que serait le Souverain des Enfers sans une dose de tyrannie ?
o Arrogant :  Nul n'est empreint d'orgueil sans une certaine dose d'arrogance. Lucifer est contraint de démontrer à l'ensemble de ses sujets qu'il incarne l'acmé, que nul ne peut égaler, et a fortiori surpasser, la majestueuse figure qu'il représente. Son arrogance se voit circonscrite uniquement par les limites de son imagination propre. En tant que Prince, il lui incombe de l'exhiber avec éclat.
o Inaccessible : Ce n'est pas parce que le Souverain des Enfers daigne parfois esquisser une nuance de clémence que son accessibilité se destine à tout un chacun. Celle-ci ne compose pas simplement l'élégance de son charisme, mais dévoile également sa véritable essence. Si quiconque avait le privilège de se trouver en présence du Prince, de lui adresser la parole comme à un vulgaire plébéien, où subsisterait alors l'estime éminente qui lui est naturellement accordée ?


• Aime : Lucifer apprécie naturellement l'efficacité d'un travail bien exécuté, où constance et sérieux sont de rigueur. Étant donné que n'est pas Lucifer qui le souhaite, il éprouve une joie particulière à déployer ses propres vices, tout autant qu'il prend plaisir à voir ses sujets les utiliser sans retenue. Souiller la pureté des humains semble peut-être faire partie de ses activités favorites.

• Aime pas : Lucifer voue une aversion profonde à l'égard de la mauvaise foi et de la malhonnêteté ; s'égarer quelque peu dans l'exercice de ses propres vices est encouragé, mais l'offense visant à le tromper est considérée comme indigne de sa personne. Malgré son rôle de souverain des Vices, Lucifer a une tolérance limitée à l'égard de l'utilisation des péchés en tant que source d'ennui ou de complaisance feinte.

• Phobie : Assister à l'effondrement de son empire ou à la subtilisation de sa place hante Lucifer plus que tout. Il redoute par-dessus tout de tomber du trône qui est désormais le sien. Voir tout ce qu'il a érigé jusqu'à ce jour s'effondrer sous l'ombre d'une impuissance silencieuse constitue sa plus grande crainte.

• Tic(s) ou Manie(s) : Il enroule délicatement une mèche autour de son index lorsque vous réussissez à éveiller son intérêt.

• But et Ambition : De toute évidence, Lucifer n'a qu'un dessein, à savoir s'emparer du trône divin. Son aspiration s'étend à la réclamation légitime d'une place au sein du Paradis, déployant la volonté d'occuper la position qui lui est intrinsèquement due, tout en mettant à nu les affres des tromperies ourdies par le Père lui-même.

L'hubris qui le pare si dignement prend racine dans cette confrontation inaugurale et inédite avec le Divin, au cours de laquelle il avait estimé que le traitement infligé à Lilith était inique. Ces prémices vers la dépravation furent marquées par une chute aussi saisissante que douloureuse. Si le Divin se montrait incapable de reconnaître sa propre superbe, pourquoi Lucifer devrait-il être châtié pour la sienne ?
En l'Enfer, Lucifer entretient une rancœur opiniâtre, inégalable tant par sa détermination que par l'ardeur qu'il déploie pour ourdir un dessein à l'encontre de Dieu. Progressivement, il perd l'essence de sa grâce, s'accoutumant peu à peu aux perfidies de l'Enfer. Ses convictions se révèlent plus robustes que les tourments qui lui sont infligés ; ayant commis l'impair de s'élever contre le Divin, il fera payer le tribut de l'avoir ostracisé des siens. Lucifer en est conscient dès les premiers instants où il a franchi le seuil des abîmes infernales : son retour d'exil en Enfer ne se fera pas indemne. Autrefois, baigné dans une lueur qui magnifiait son éclat céleste, les flammes infernales des Enfers révèlent une âpreté que Lucifer, du fait de sa nature céleste, ne peut endurer. Sa parure divine se disloque, et son éclat céleste est profané et violé par les puissances insoupçonnées des abysses. Son essence se voit corrompue par les nimbes infernales, irrémédiablement altérée ; si le Divin avait seulement souhaité le punir, sa sévérité n'aurait pas été aussi manifeste. Une véritable intention de nuire transparait derrière cet acte.

Un premier siècle s’égrène et enveloppe Lucifer dans une souffrance qui le dépouille non seulement de son essence divine, mais également de ses propres émotions ; il revêt un flegme aussi imperturbable que la rancune qu'il entretient envers le Divin. Il se défend, se préserve de la douleur qui l'accable pour mieux se reconstruire. Cependant, au sein de ce paysage des Enfers, Lucifer ne connaît pas simplement la douleur, mais aussi la lumière éclatante d'un mensonge ourdi par le Divin lui-même. Si la déception n'a plus de prise sur lui, Lucifer ne semble aucunement étonné que les vices trouvent leur essence chez le Père. Lucifer pourrait assurément découler de sa propre déchéance, mais il persiste en tant qu'entité loyale et authentique, aux antipodes de Dieu, auprès de qui la miséricorde demeure, en réalité, conditionnelle.
La conviction qu'il surpasserait tout ce que Dieu n’a jamais créé n'est rien d'autre que les premières pulsations de l'Orgueil ; ces ondes pernicieuses s'insinuent en lui comme une amie ensorceleuse à qui Lucifer avait toujours dissimulé la vérité. Pendant près de trois siècles, Lucifer se façonne sous une nouvelle lumière ; les Enfers ne lui sont pas encore assujettis, mais il pressent qu'il en deviendra le Souverain. D'un côté, il érige les prémices d'un nouvel Empire, tout en caressant l'espoir de renverser Dieu de l'autre avec l’aide Méphistophélès et Belphégor comme alliés. Ainsi, son ambition le porte à devenir le maître tant du plan infernal que céleste. Cependant, sa nature divine le condamne à se soumettre aux flammes infernales jusqu'à la fin de son exil. Ses ailes s'assombrissent, sa grâce s'amenuise et s'évanouit progressivement. Il nourrit la conviction inébranlable qu'en ces lieux, il édifiera un Empire d'une plus grande promesse. Il ne vise pas seulement à devenir le Souverain d'un empire s'opposant ouvertement à son homologue céleste, mais à se muer en l'antagoniste même de Dieu.

Rentré au sein du paradis, Lucifer se voit enjoint de s'agenouiller devant les descendants d'Eve et Adam, tout en confessant l’erreur d'avoir défié le Créateur, s'il souhaite renouer avec sa Grâce. Néanmoins, Lucifer n'ambitionne point de la restaurer, pas plus qu'il n'aspire à se soumettre à la volonté divine, habité par l’orgueil et la colère. De nouveau, Lucifer provoque l'ire divine du Créateur et se trouve de nouveau sous la menace d'un exil, sinon d’une perpétuité aux abîmes infernaux. Toutefois, Lucifer n'entrevoit aucune lueur de frayeur dans cette sentence, porté par le désir ardent de renverser la situation et d'imposer sa propre volonté sur le Paradis. Ces trois derniers siècles ne l'ont pas vu languir dans les limbes infernales, mais plutôt ourdir avec diligence le plan tant désiré. Il orchestre une rébellion contre le Père Divin, galvanisé par 6 autres contestataires, et force les Portes du Saint Trianon. Au seuil de cette confrontation, Lucifer s'apprête à libérer sur Dieu et la totalité des habitants du Paradis le mystère que le Créateur Divin avait toujours dissimulé, ces secrets qui résident dans les abîmes infernaux, indifférent à leur propre sort. Néanmoins, la lutte avec le Divin se révèle stérile, et précipite inexorablement la chute de Lucifer et de ses complices vers les profondeurs infernales.

Sa Grâce désormais consumée, ne subsiste qu'une enveloppe décharnée, privée de l'élan divin, tandis qu'il retraverse les Terres Infernales. Lucifer renaît. Son déclin était inéluctable, mais nullement vain ; il engendre les Vices, les insuffle à ses semblables ailés, tous damnés aux Enfers. Lucifer s'élève à la dignité de Souverain des Enfers, édifie l'Empire tant convoité qu'il avait toujours rêvé de forger, et orchestre la totalité du dessein infernal. La notoriété de Lucifer ne découle pas uniquement de sa rébellion contre le Créateur, mais également de sa domination incontestée sur les Enfers. Son absence de clémence affiche une authenticité incontestable ; il écrase impitoyablement les esprits les plus récalcitrants, les plus hésitants, ainsi que les plus faibles, tout en scrutant avec vigilance ceux susceptibles de le trahir. Il expose une volonté qui surpasse celle de tous ses résidents, et parvient sans difficulté à réunir l'ensemble du peuple infernal sous son autorité.
Élevé au rang prééminent des Vices, Lucifer déploie sa puissance et son influence par sa seule présence : logé au cœur de l'Élysion, son domaine de prédilection, comme s'il en avait conçu l'idée bien avant sa chute, Lucifer édifie son palais, le plus majestueux de tous : Le Pandémonium. Quant aux autres Incarnations, il leur laisse le choix d'occuper l'emplacement qui leur sied, tout en leur rappelant leur position dans la hiérarchie et le fait que Lucifer conserve le droit de les réquisitionner à sa convenance. Dans cette élévation, Bélial tente vainement de contester le choix discutable de Lucifer quant à la distribution des pouvoirs ; Lucifer fait de Bélial un exemple à ne pas suivre au sein de la cohorte infernale, renforçant ainsi son autorité, qui ne doit souffrir d'aucune contestation.