Invocation de Portail

Au contraire des Célestes et Infernaux, qui entrent dans le monde mortel par le biais des Piliers impérissables, les Cavaliers peuvent se rendre partout sur Terre, en invoquant un portail. Faite d'énergie rougeoyante, la porte les mènera là où ils veulent, instantanément avant de s'effacer. Les Néphalims tentèrent de traverser le portail, avec des Mortels. Malheureusement, ce fut souvent des échecs. Si ceux-ci étaient conscients, le choc mental qu'ils subirent les mena à la folie.

Perception de la nature

Ces êtres, fruits d'une prophétie, discernent les auras des Immortels. En plus de pouvoir la percevoir, ils peuvent deviner s'il s'agit d'un Céleste, d'un Sang Mêlé ou d'un Infernal. S'ils savent distinguer leur nature réelle, lorsque l'aura est pleinement dégagée, ils ne peuvent déterminer quel Vice ou quelle Vertu leur fait face.

Appel du destrier

En posant le bout de l'index sur la marque qui relie leur âme et en nommant leur précieuse monture, elle prend chair. Elle se tient prête à accueillir sur son dos, son unique cavalier. Bien que leur destrier soit éternel, celui-ci ne jouit pas de la régénérescence des Néphalims. Des blessures létales peuvent arracher le fil de son existence, avant son heure. Pour la révoquer, la progéniture de Gabriel et Lucifer doivent toucher le tatouage qui les lient et mentionner son nom.

Régénérescence spontanée

Car ils sont le fruit d'une union entre Lucifer et Gabriel, ils jouissent d'une cicatrisation sans commune mesure. La chair blessée se referme, presque instantanément. Même les plaies qui pourraient être létales ne les tuent pas. Si les lacérations restent agaçantes, et peu douloureuses, les os brisés sont autre chose. Reconstruire une ossature, broyée par les attaques, est autant dérangeant que cuisant. Au contraire de toutes les créatures atemporelles, lorsqu'on les ampute d'un membre et qu'on le positionne à son ancienne place, les tissus se nouent et il ne reste ensuite aucune trace.

Lecture du mensonge

Aucun être ne peut jouer de la fabulation, ne peut tordre la réalité, sans que cela soit perçu. Les Cavaliers lisent dans l'âme et dans le coeur et reconnaissent toutes vérités. Tout mensonge se retrouve vite découvert, alors qu'il vient à peine d'être susurré. Cette capacité dérange souvent leurs interlocuteurs, qui découvrent à leurs dépends, la réaction immédiate des Néphalims.

Forme Astrale

Car les Cavaliers sont issus de grandes puissances immortelles, ils peuvent revêtir une forme qui leur est propre. Mais, au contraire de leur parentèle, elle ne permet pas de jouir de leurs pleins pouvoirs. Ce n'est qu'une apparence de substitution. Ils ne pourront endosser leur vrai forme que lorsque se brisera leur sceau et qu'ils embrasseront la voie du Chaos ou de la Lumière.

Téléportés sur les scènes qui incarnent leur symbole

Sans qu'ils ne puissent s'en défaire, les Cavaliers se retrouvent propulsés dans les scènes qui représentent le plus, leur ascendance. S'ils penchent vers la balance du Bien, ils se trouveront téléportés vers le lieu de leur Vertu. Si leur esprit se tourne vers le Mal, ils se retrouveront happés par les scènes représentant les catastrophes.

Bave de chien de l'enfer

Bien qu'il semble que rien ne puisse les arrêter, la bave de ces bêtes infernales provoque quelques désagréments. Plusieurs morsures d'affilée paralysent les Cavaliers pendant trois bonnes heures. S'ils se font attaquer, alors qu'ils sont encore sous l'effet de leur salive, ils se retrouvent à nouveau immobilisés. Incapables de se mouvoir, ils ne peuvent qu'attendre que ne cesse cette stagnation forcée.

Détestés par l'Humanité

Car les Mortels, ne connaissent que le pendant maléfique des Cavaliers, ils vouent envers ce qu'ils jugent néfaste, une haine presque viscérale. S'ils savaient qu'ils existaient vraiment et qu'il ne s'agissait pas de simples contes pour enfants, ils chercheraient à les réduire à néant. Même face à la vérité, ils mettront en doute la réalité. Ils rejetteront fermement l'idée que les Néphalims peuvent devenir leur Hérauts lors de l'Apocalypse. Ils ne voient en eux que Mort, Pestilence, Guerre et Famine.

Esclaves de leur destin

Bien que les Cavaliers semblent libres d'embrasser leur propre voie, ils ne peuvent choisir librement quel sceau se brisera. C'est le hasard qui désignera quel sera leur destin, devenir les hérauts des Hommes ou les fléaux de l'humanité. Personne n'est en mesure de savoir quel sera leur fatum, pas même eux. Cela provoque une certaine fadeur. Ces existences souhaiteraient pouvoir être maitre de leur avenir.

Ne jouissent pas de leurs pleins pouvoirs

Tant que leur sceau demeure intact, les Cavaliers ne peuvent utiliser leurs formidables pouvoirs. Même s'ils essaient de les atteindre, même s'ils forcent, rien ne se passe. Ceux-ci seront libérés lorsque les Néphalims serviront la voie de la Vertu ou celle des Catastrophes.

Insensible aux maladies et poisons

Aucune maladie du monde Mortel ou le plus virulent poison n'est en mesure de les tuer. L'essence des engeances qui leur a donné la vie, ne leur permet pas de se répandre dans leur chair et de provoquer donc, d'irréversibles dégâts. Leurs défenses immunitaires, renforcées par la quintescence de l'Angélique et de l'Infernal, broient la moindre pathologie.

Force colossale

Leur enveloppe originale leur permet de déployer une puissance physique rarement rivaliser. Une force sept fois supérieure à celle d'un simple mortel. Leur forme astrale, lorsqu'ils subiront l'éveil, repoussera encore ces frontières, leur permettant d'être à l'égal des titans et des puissants golems guerriers d'antan.

Immortels

Indifférents aux poids des âges, les Cavaliers sont, à première vue immortels, si personne ne tire avantage de leurs failles. Les forces suprêmes du cosmos, les armes les plus funestes des hommes ou les puissances de Gaïa ne sauraient dilacérer leur existence. Tout au plus, elles ébrécheraient leur enveloppe provisoirement.

Volonté d'Airain

Les Cavaliers sont emprunt d'une ferme résolution. Rien ne semble pouvoir ébrécher la surface de leur psyché, pas même les tortures qu'on pourrait leur affliger. Dotés d'un esprit infrangible, ils résistent à la tentation du facile, de l'appel du gain ou de l'abandon. Ils ne connaissent pas la peur et déprécient se plier au jour du plus fort.

Grand Orateur

Les Néphalims savent trouver les bons mots pour rassembler les coeurs, sous leur propre étendard. Haranguer les foules et les pousser à choisir la voie qu'ils souhaitent est comme une seconde peau, une seconde nature. Destinés à être des commandants, chaque parole qu'ils prononcent est faite pour stimuler les plus grandes aspirations et révéler leur plein potentiel. Ils sont une lueur qui guide ou détruit.

Vitesse Surréelle

Ces existences, fruits d'une liaison controversée, disposent d'une célérité cinq fois supérieure à tout être humain. Ils surclassent même les plus rapides athlètes, à la course. L'œil Mortel ne serait pas apte à suivre les mouvements de ces êtres, tant ils se déplacent en un instant. Il perdrait rapidement de vue le Cavalier qui pourrait profiter de cette faiblesse humaine, pour se positionner dans un angle mort et le forcer à l'inconscience.

Présence Impérieuse

Les Néphalims peuvent à loisir modérer une infime partie de son essence afin de revendiquer la déférence due à leur rang. Si leur aura ne peut être enfouie ou accentuée selon leur volonté propre, changeante selon la personnalité de son propriétaire, elle peut être focalisée sur un groupe ou un individu propre. L'expérience en elle-même reste assez tourmentante pour le quidam. Les plus fragiles des êtres se soumettraient à cette force écrasante, incapable de s'élever face la pression exercée.

Mort

Lorsque Lawrence deviendra le Cavalier de la Mort, il représentera la fin de tout. Son souffle réduira en cendre les plantes alors que ses pas provoqueront le pourrissement de l'herbe. Son toucher arrachera le souffle de vie des êtres vieillissants et conduira les femmes, les bêtes, à accoucher de bébés mort-nés. Son cruor reste un poison mortel dont il existe à ce jour, aucun remède. La libération de son aura, autre que glacer leur sang et provoquer l'effroi, affectera toute les personnes vulnérables, écorchées par un vécu dans la douleur. Celles-ci, bercées par cette étreinte glaciale, éprouveront des idées de suicide.

Vie

Si le scellé de sa Vertu se brise et que Lawrence devient Vie, il représentera le commencement et la continuité. Son souffle provoque le bourgeonnement des plantes alors que ses pas créent un tapis de verdure. Son simple contact rend fertile autant les femmes que les bêtes et rallonge la durée d'existence des vieillards. Le sang de Lawrence rend éternel quiconque Mortel s'en abreuve. Son aura, pleinement dégagée, chasse la lourdeur et les envies suicidaires. Elle ramène dans les coeurs, le souhait de vivre et de continuer à subsister, peu importe les aléas qui se présenteront dans leur vie.

Famine

Si Herrerra choisissait de suivre la voie de la catastrophe, elle provoquera bien des pertes humaines. Ses pas assècheront l'herbe et les plantes. Après son passage, la verdure ne repoussera pas, seule demeurera une terre stérile. Son sang, à peine gouttant dans un champ, le rendra aride. La culture pourrira instantanément et rien ne pourra permettre aux hommes d'effacer les méfaits de son cruor. Son aura relâchée affamerait les bêtes et les hommes. Rien ne semblera provoquer en eux, un sentiment de satiété. Dévorant tout dans l'espoir d'être repus, ils finiront pas mourir.

Abondance

Lorsque Herrerra deviendra Abondance, tout être goûtera à une satiété universelle. Ses pas feront pousser l'herbe, même en plein hiver. Son sang, se répandant dans la terre, rendra le champ fertile. Elle permettra aux fermiers d'avoir une bonne et saine récolte. Grâce à son cruor, la moisson sera prospère. Son souffle fera mûrir les fruits, peu importe la saison. Son aura calmera la faim des bêtes et des hommes. Tous auront l'impression d'être repus, après avoir à peine mangé.

Guerre

Si Constance devenait le Cavalier Guerre, elle apportera ruine et désolation, sur le monde. Son aura pleinement libérée, aura un effet destructeur : elle éveillera chez les êtres, des élans de violence. Elle provoquera l'appel du sang. Elle conduira à l'aveuglement, toutes engeances, qu'elles soient Mortelles ou Immortelles. Seules les plus grandes puissances résistent à l'appel du déchaînement. Provocatrice de Chaos, elle appellera dans les cœurs, la soif des conquérants. Prisonniers de sa présence, captifs des plus sombres furies, les existences se querelleront. Elles ne s'arrêteront de batailler que si Constance consent à restreindre son aura.

Paix

Si Constance embrassait la Vertu et devenait Paix, elle mènerait le monde sur la voie du meilleur. L'étreinte de son aura calmerait les ardeurs les plus sanglantes. Toute envie de batailler se trouvera étouffée, même si celle-ci était profondément enracinée dans la chair de sa victime. Elle apaisera les tensions et conduira les plus vindictes, à baisser les armes. Elle fera naître dans l'esprit des anciens conquérants, des traités de paix afin de préserver les peuples. Elle garantira la pérennité des alliances.

Pestilence

Lorsque Giacomo deviendra le Cavalier Pestilence, il mettra à néant toute chance de rétablissement. Ses pas provoqueront la pourriture des plantes et rend viciée l'eau. Son toucher attaquera la chair saine, entraînant la gangrène des tissus. Son souffle créera une nuée d'insectes pathogènes. Son sang, s'il est consommé, à petite ou grosse dose, détruira le système immunitaire. Son aura, étouffante, effacera toute résilience face à la maladie. Les affections mortelles dévoreront toute chance de sursis. Les contaminés verront leur durée de vie être réduite à néant.

Guérison

S'il devient Guérison, Giacomo créera des Miracles. Ses pas redonneront l'éclat aux plantes et rendront potable l'eau. La chair, gangrénée redeviendra saine à son contact. Car son sang détruira les agents infectieux, ceux qui s'en abreuvent, verront guérir leur maladie, même les plus incurables. Son aura donnera vivacité à tout être, touchés par une pathologie. Ils verront alors leur force revenir. Ils gagneront un regain d'énergie pour lutter contre l'infection. Sa présence repousse tous nuisibles pathogènes.

Avec les Célestes

Les Cavaliers, par le biais de leur observateur, savent que leur existence dérange la majorité des grandes puissances. Même s'ils sont issus d'une prophétie, le fait que l'une d'entre elle se soit liée à l'Orgueil et porta ses engeances est une calomnie. Les Archanges ne peuvent que tolérer à demi, la souillure de leur soeur. La Charité fait face au rejet et la méprise des siens. Bien qu'ils n'aient aucun contact avec elle, le dégoût qu'ils éprouvent envers Gabriel les agace. Concernant les autres créatures célestes, leur existence piqua la curiosité des Hypérions. Ces êtres particuliers cherchèrent à entamer leur patience, en vain. Ils reçurent une réponse à la mesure de leurs bassesses.

Avec les Infernaux

Les Néphalims apprécient l'érudition des anges déchus et leur compagnie. Ces êtres, au service de l'Orgueil, sont des puits de savoir et leurs conversations possèdent une richesse inouïe. Aucun d'entre eux ne cherchèrent à les conduire sur la voie de la catastrophe, au contraire de Bélial et d'Uphir. Ces deux entités, par de moyen et discussions détournées exprimèrent leurs vœux d'alliance contre le Monarque Infernal. S'ils pouvaient les contraindre à accepter cet accord, les Cavaliers se doutent que ces comploteurs l'auraient fait. Ils savent que c'est la puissance surréelle et imposante de Lucifer qui les empêcha de commettre cet affront. Quant aux damnés, ils ne connaissent que leur observateur, un démon de haut rang. Ses semblables ne sont pas venus à leur encontre.

Avec les Mortels

Si le destin les mènent à devenir Catastrophe ou Vertu, les Cavaliers ressentent envers l'humanité, des avis divergents. Ils doivent, dans un futur proche ou lointain, les préserver du Mal, mais qu'en est-il d'eux ? Ils savent, voient que ces existences peuvent laisser leur coeur se corrompre et se perdre dans les pires méfaits, distillant chaos et malice. Les plus innocents subissent les contrecoups de leur avarice. Les âmes détenant le pouvoir de manipuler l'Aether n'ont pas besoin de protecteurs. Ils peuvent assurer leur sécurité seules. Ils ne ressentent pas le besoin de les préserver des Archanges ou Infernaux. Là n'est pas leur rôle. Quant aux autres Mortels, écorchés par des entités néfastes, ils attirent leur sollicitude.

Entre eux

Etant liés par le sang et par le destin, les Cavaliers, sont proches et se soutiennent. Bien qu'ils furent séparés à la naissance, par la décision de Dieu, avant même leur venue au monde, ils se considèrent chacun comme des frères et soeurs. Certains aimeraient rattraper le temps perdu et le font savoir. Une décision qui ne fait parfois, pas l'unanimité. Trop de choses parfois est enfouies sous la cendre et il est malvenu de les déterrer.

Avec les Elohims

Bien qu'ils n'ont jamais croisé ces existences, ils devinent qu'ils ne sont pas les seuls fruits d'Immortels. Ces êtres sont faillibles et il n'est pas étonnant qu'ils tombent amoureux de Mortel et succombent à la tentation. Qu'un fruit naisse de leur liaison ne les surprendrait guère.

Avec les Néphilims

Bien qu'ils n'ont jamais croisé ces existences, ils devinent qu'ils ne sont pas les seuls fruits d'Immortels. Ces êtres sont faillibles et il n'est pas étonnant qu'ils tombent amoureux de Mortel et succombent à la tentation. Qu'un fruit naisse de leur liaison ne les surprendrait guère. Au contraire des Elohims, qui sont enfants de déchus, ces engeances ne peuvent être que détestées par les grandes puissances. Elles les confrontent à la réalité, ils sont imparfaits.